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Préparation à l'identification 
pour les débutants

Afin de ne pas être trop déboussolé lors de vos premières séances d’identification, il pourrait être intéressant de vous familiariser avec ce qui suit :

Les champignons que nous rencontrons dans nos forêts, champs et pelouses se répartissent au sein des basidiomycètes, généralement des champignons à chapeau, ou parmi les ascomycètes, à l’exemple des morilles ou des truffes.

Ce que nous appelons champignons n’est que la partie visible des champignons. L’essentiel, peu ou pas visible, est souterrain ou sous les écorces et se présente comme un réseau de filaments, parfois très important et qui demeure toute l’année. C’est le mycélium.

Connaître un champignon à chapeau commence en le regardant par en dessous. Ou bien, sous le chapeau, on observe des lamelles (le plus souvent), ou bien l’on voit des pores, c’est-à-dire l’extrémité de tubes (on est alors, en général, en présence de la grande famille des bolets), ou bien on observe des plis (famille des chanterelles), ou bien, enfin, on constate qu’il s’agit d’aiguillons (famille des hydnes). Ensuite, on poursuit avec les autres critères jusqu’à ce que l’on ait identifié l’espèce exacte.

Les critères pour l’identification sont nombreux.
En voici quelques exemples :

  • La région
  • La saison
  • L’habitat (arbres environnants dans un périmètre de 25 pieds environ)
  • Le substrat (support sur lequel il pousse; arbre [conifère ou feuillu],
    sol sablonneux, sphaigne [mousse], etc.)
  • La taille (diamètre du chapeau, longueur et largeur du pied)
  • La couleur (et le changement de couleur au froissement)
  • La texture (visqueux, collant, sec, etc.)
  • L’odeur
  • La saveur (mâcher et recracher)
  • La couleur de la sporée
  • La couleur du latex (lait), s’il y a lieu
  • La présence de voile, d’armille, d’anneau, etc.

N’hésitez pas à consulter le glossaire de Mycoquébec pour vous familiariser avec les termes mycologiques.

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Club des mycologues des Laurentides